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SPECTACLE

La conversion de la cigogne

– ARCHIVE –

De et par: TRINIDAD
Trinidad est à part. Comme tout le monde, elle a fait son propre chemin. Mais ne lui demandez pas son chemin ! Ou plutôt si !

Demandez-le lui… et si vous avez un peu de temps, si vous n’avez pas peur des routes escarpées, des crevasses, des falaises, des pièges et des virages, suivez-là dans sa quête. Attention, elle va vous mener un train d’enfer, vous submerger de mots, de bouts de chansons, d’envolées de hanches, de lubies et de claques de gosses, elle va vous embarquer dans le ventre de sa mère, et dans le ventre de ses rêves, remonter le temps et les bretelles de son inénarrable famille, vous allez sauter les générations et les océans, vous retrouver, sac à dos et sac à malices, dans un indescriptible imbroglio, le genre de volcan qui s’allume dans la tête d’une gamine, dans l’estomac d’une jeune fille, dans le cœur d’une femme. Accrochez-vous ! Ne perdez pas Trinidad des yeux, elle sera Clodette, grand maître chinois, conquistador, bébé, mère, grand-mère, danseuse, chanteuse, et même Robert Redford de banlieue, peut-être décèlerez-vous dans toute cette drôlerie magique et tendre, comment une petite fille élevée à l’aspirateur et au chiffon à poussière devient, contres vents et marées, Trinidad, comment un punching-ball pour mère gifleuse arrive à se faire une vraie beauté de femme, comment une boule de rêve devient, à la force du poignet, à l’énergie de la vie, une artiste.

Vincent ROCA



TRINIDAD - La-conversion de la cigogne

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