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SPECTACLE

Et pendant ce temps Simone veille

 NOUVELLE VERSION 2015

Quatre générations de femmes se succèdent dans ce voyage qui s’étend de la lutte pour l’avortement à la procréation assistée.
Au travers de scènes de la vie quotidienne, ces douze femmes nous entraînent dans leur intimité et leur touchante imperfection.

Ce voyage dans le temps est ponctué par les interventions d’une Simone qui veille pour nous rappeler les dates importantes qui ont jalonné cette évolution qui s’est faite à force de combats, de désirs, de doutes et surtout dans la quête d’une égalité hommes / femmes.

Aucune revendication, juste un constat et une question : sommes-nous enfin capable d’avancer ensemble ?



Ce spectacle est pour moi
« un devoir de mémoire ».

Il est né d’une colère suite à l’affaire Strauss Kahn et à toutes ces petites phrases qui ont fusé dans les médias et notamment celle de Jean François Kahn :

ce n’est jamais que le troussage d’une femme de chambre.

Ces quelques mots explosent alors dans mes tripes et me font prendre conscience que malgré des années de combat pour une égalité légitime et des avancées importantes, les acquis des femmes sont récents et fragiles et que j’appartiens à l’une des dernières générations qui se souvient que des hommes et des femmes se sont battus pour que nous puissions jouir aujourd’hui de ce simple droit de choisir notre vie.

J’ai ressenti le besoin viscéral de rappeler et de transmettre aux plus jeunes d’où nous venons et combien cette égalité est bénéfique pour tout le monde.

Depuis longtemps j’ai compris que je fais ce métier pour transmettre et le meilleur moyen me semble être l’humour.
L’humour est pour moi la petite gorgée d’eau qui fait passer le cachet.

La place de la femme occupe souvent une place essentielle dans mon écriture et mes spectacles, que ce soit l’évolution de la Française moyenne à la femme de pouvoir avec « Peut-on avoir été conçu dans l’amour et faire la gueule dans les transports en commun ». Dans la transmission familiale et les secrets de famille avec « La Conversion de la Cigogne » ou au travers du besoin de reconnaissance avec « Le Miroir ». J’ai revisité ces précédents spectacles pour emmener plus loin le propos et quelques unes de mes chroniques du Fou du Roi, (Isabelle Adjani, La journée de la jupe ; Christine Ockrent, Le livre de la Condition féminine dans le monde ; Danièle Thompson, La vie, la mort, les fringues…).

C’est ainsi que pour Et pendant ce temps Simone veille, l’image de ces trois femmes assises sur un banc que l’on va suivre sur quatre générations avec ce personnage extérieur qui rappelle les droits et les dates importantes s’est imposée d’emblée. Et j’ai rajouté ma marque de fabrique : une pincée musicale pour égayer le propos avec des parodies existantes comme Oui j’l’adore qui devient Oui Tchador. Et la parodie de Belle devenue Veil, écrite en 2003 en hommage à Simone Veil et qui a donné son titre au spectacle. J’ai nourri ce spectacle de toutes ces femmes qui m’ont touchée tout au long de mon existence, qui m’ont aidé à grandir et auxquelles j’avais envie de rendre hommage.

Je voulais que ce spectacle soit féminin avant d’être féministe pour que les femmes et les hommes avancions ensemble et qu’en matière des droits des femmes, la France reste une des petites bougies qui éclaire le reste du monde.

Merci à Simone Veil et à toutes les femmes qui ont permis que ce spectacle puisse voir le jour.

TRINIDAD

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